● René CLAIR - (Paris 1898 - Neuilly sur Seine 1981) ●
René Chomette, dit René Clair, réalisateur, scénariste et écrivain français. Il utilise également d'autres pseudonymes, au début de sa vie : René Després comme journaliste et Danceny comme parolier. René Clair a pour frère un autre cinéaste, Henri Chomette. Il est membre de l'Académie française de 1960 jusqu'à sa mort, occupant le fauteuil 19.
L.A.S - Quiberon (sofitel), 15 septembre
1p in-8 - (13.5x22cm env)
" Chère Daniele, cher secrétaire,
Qu'allez vous faire à Deauville ?
L'installation de L. Bobet est prodigieuse.
Nous nageons tous les jours dans la gigantesque piscine d'eau de ma (?),
plus tous les soins...
Et rien, pour moi, n'est plus beau que la Bretagne en septembre (...)
(?) aux petits bistrots plein de fruits de mer, n'en parlons pas !
Seul cet hôtel est cher, mais quel confort !
Merci pour votre bonne lettre et l'autographe de Léonide
qui va faire la joie de Bob Florey à qui je l'envoie. Ce C. de M. dit-il.
En ce moment, Bronia prend un bain de soleil (...)
Ici jusqu'au 25. Ensuite Neuilly et sans doute Miremer à partir du 3 ou 4 octobre.
Bel état de conservation - voir photos - pliure centrale (=sera envoyée pliée en 2)
Envoi soigné / protégé.
Informations complémentaires concernant le signataire de ce document :
Fils d'un savonnier, René Lucien Chomette grandit dans le quartier des Halles à Paris. Il est élève au lycée Montaigne, puis au lycée Louis-le-Grand, où il se lie d'amitié avec Jacques Rigaut. En 1917, il est mobilisé comme ambulancier. En 1918, il devient journaliste à L'Intransigeant sous le pseudonyme de René Després. Il écrit par ailleurs des paroles pour la chanteuse Damia, sous le pseudonyme de Danceny.
Il obtient ensuite des rôles dans divers films : « Le Lys de la vie », Le Sens de la mort, L'Orpheline, Parisette et choisit pour cette occasion le pseudonyme de René Clair. Il devient directeur du supplément cinéma de la revue Théâtre et Comœdia illustré.
En 1922, il s'essaie à la réalisation en devenant l'assistant de Jacques de Baroncelli sur deux films. Cette même année, il commence la rédaction du scénario du Rayon diabolique qu'il tournera en 1923 et qui sortira en 1925 sous le titre Paris qui dort.
Le ballet Relâche, dont Francis Picabia a écrit le livret, doit être monté entretemps au Théâtre des Champs-Élysées dont le directeur, Jacques Hébertot, est également celui de Théâtre et Comœdia illustré. Picabia souhaite qu'on projette un film à l'entracte. C'est René Clair qui sera choisi pour le réaliser. Le film d'inspiration dadaïste, Entr'acte, auquel participent également Marcel Duchamp et Man Ray, fera scandale et assurera la notoriété de Clair.
Il enchaîne divers films avec un goût prononcé pour un certain fantastique (Paris qui dort, Le Fantôme du Moulin-Rouge et Le Voyage imaginaire qui imposent Albert Préjean, La Proie du vent avec Charles Vanel et Jean Murat) et la comédie Un chapeau de paille d'Italie (d'après Eugène Labiche, Les Deux Timides), tout en s'adonnant à l'écriture : Adams sort chez Grasset en 1926. En 1929, il participe à l'écriture du scénario de Prix de beauté, qu'il devait, initialement, également réaliser, mais qui sera tourné par Augusto Genina, avec Louise Brooks dans le rôle principal.
C'est avec son premier film parlant, Sous les toits de Paris (1930), qu'il acquiert une réputation internationale avec des admirateurs prestigieux (dont Chaplin et Eisenstein), et fixe une certaine image de Paris. Le succès se confirme avec Le Million (1931) et À nous la liberté (1931), satire utopiste de la société industrielle. En 1936, sort Les Temps modernes de Chaplin. La Tobis, société allemande qui produisit À nous la liberté, et qui entretemps (1935) était passée sous le contrôle de Goebbels, décide d'attaquer Chaplin pour plagiat et contrefaçon. Clair s'oppose à cette action, considérant le film de Chaplin, qu'il admire, comme un hommage indirect au sien. La Tobis continuera à poursuivre Chaplin.
Après l'échec du Dernier Milliardaire (1934), René Clair accepte l'offre qui lui est faite d'aller travailler à Londres. Il y renouera brièvement avec le succès public pour Fantôme à vendre en 1935, mais son film suivant, Fausses Nouvelles (1937), remake anglais de Le Mort en fuite, sorti l'année précédente en France, déçoit.
De retour en France fin 1938, il commence à tourner « Air pur » en juillet 1939. Le tournage est interrompu par l'ordre de mobilisation de septembre qui envoie à la guerre divers membres de l'équipe de tournage et le film ne sera jamais terminé. Fin juin 1940, René Clair quitte la France avec femme et enfant, gagne l'Espagne puis le Portugal, et s'embarque pour New York. Le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française puis, quelque temps après, annule cette décision.
René Clair est bien accueilli à Hollywood, où il tournera quatre films : La Belle Ensorceleuse (1940), Ma femme est une sorcière (1942), C'est arrivé demain (1943) et Dix Petits Indiens (1945). Ce dernier est une adaptation des Dix Petits Nègres d'Agatha Christie.
Il rentre en France en 1946, tourne Le silence est d'or (1947), La Beauté du diable (1949), où il revisite le mythe de Faust et dirige Gérard Philipe pour la première fois, puis Les Belles de nuit (1952).
En 1955, sort son premier film en couleurs, Les Grandes Manœuvres, qui obtient le Prix Louis-Delluc. Il portera ensuite à l'écran (1957) un roman de René Fallet, La Grande ceinture, transformé en Porte des Lilas où l'on peut voir Georges Brassens dans le rôle d'un chanteur qui lui ressemble. La même année il est élu « Satrape » du Collège de Pataphysique.
En 1960, il est élu à l'Académie française : c'est la seconde fois qu'un cinéaste en tant que tel y fait son entrée, (le premier étant Marcel Pagnol en 1946). Au même moment, la Nouvelle Vague bouleverse les règles d'un cinéma de studios dont il était devenu le représentant le plus prestigieux (célébré par les grands critiques de sa génération, de Georges Sadoul à André Bazin).
Il alterne ensuite la participation à des films à sketches (La Française et l'Amour en 1960 et Les Quatre Vérités en 1962), et à des longs métrages : Tout l'or du monde (1961) avec Bourvil, puis Les Fêtes galantes qui sortira en 1965 et sera son dernier film.
René Clair se consacre ensuite à l'écriture et à la mise en scène théâtrale. Il remonte, entre autres, Relâche de Francis Picabia en 1970, et touche à l'opéra avec Orphée et Eurydice en 1973, présenté à l'Opéra de Paris.
En 1974, il est président du jury du Festival de Cannes. Il crée la pièce La Catin aux lèvres douces au Théâtre de l'Odéon et s'intéresse à la bande dessinée pour le compte de l'Académie française (Séance publique annuelle des Cinq académies, octobre 1974).
Il meurt le 15 mars 1981 et est inhumé au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine. Son épouse, Bronia, est décédée en 20042. Dans cette commune, il vivait 11 bis avenue de Madrid, où une plaque commémorative lui rend hommage.
Filmographie
Comme réalisateur
1924 : Entr'acte (court métrage)
1925 : Paris qui dort (court métrage)
1925 : Le Fantôme du Moulin-Rouge
1926 : Le Voyage imaginaire
1927 : La Proie du vent
1928 : La Tour (court métrage)
1928 : Un chapeau de paille d'Italie
1929 : Les Deux Timides
1930 : Sous les toits de Paris
1931 : Le Million
1931 : À nous la liberté
1933 : Quatorze juillet
1934 : Le Dernier Milliardaire
1935 : Fantôme à vendre (The Ghost Goes West)
1938 : Fausses Nouvelles (Break the News)
1941 : La Belle Ensorceleuse (The Flame of New Orleans)
1942 : Ma femme est une sorcière (I Married a Witch)
1943 : Et la vie recommence (Forever and a Day) (film collectif)
1944 : C'est arrivé demain (It Happened Tomorrow)
1945 : Dix Petits Indiens (And Then There Were None)
1947 : Le silence est d'or
1950 : La Beauté du diable
1952 : Les Belles de nuit
1955 : Les Grandes Manœuvres
1957 : Porte des Lilas
1960 : La Française et l'Amour (film collectif)
1961 : Tout l'or du monde
1962 : Les Quatre Vérités
1964 : Les Fables de La Fontaine (série télévisée)
1965 : Les Fêtes galantes
Comme scénariste
Sauf indication contraire, les films sont réalisés par René Clair.
1924 : Entr'acte (court métrage)
1925 : Paris qui dort (court métrage)
1925 : Le Fantôme du Moulin-Rouge
1926 : Le Voyage imaginaire
1927 : La Proie du vent
1928 : Un chapeau de paille d'Italie
1929 : Les Deux Timides
1930 : Sous les toits de Paris
1930 : Prix de beauté d'Augusto Genina
1931 : Le Million
1931 : À nous la liberté
1931 : A Severa
1933 : Quatorze juillet
1934 : Le Dernier Milliardaire
1935 : Fantôme à vendre (The Ghost Goes West)
1938 : Fausses Nouvelles (Break the News)
1941 : La Belle Ensorceleuse (The Flame of New Orleans)
1942 : Ma femme est une sorcière (I Married a Witch) (non crédité)
1944 : C'est arrivé demain (It Happened Tomorrow)
1947 : Le silence est d'or
1950 : La Beauté du diable
1952 : Les Belles de nuit
1955 : Les Grandes Manœuvres
1957 : Porte des Lilas
1957 : La Grande époque (en) (The Golden Age of Comedy) de Robert Youngson (documentaire)
1960 : La Française et l'Amour (film collectif)
1960 : De fil en aiguille, téléfilm de Lazare Iglesis
1961 : Tout l'or du monde
1962 : Les Quatre Vérités
1965 : Les Fêtes galantes
1966 : Gariban d'Aram Gülyüz (non crédité)
1972 : Au théâtre ce soir (série télévisée, 1 épisode)
Comme acteur
1920 : Le Lys de la vie de Loïe Fuller et Gabrielle Sorère : Prince
1921 : Parisette de Louis Feuillade : Jean Vernier
1921 : L'Orpheline de Louis Feuillade : Pierre Moral
1922 : Le Sens de la mort de Yakov Protazanov
1963 : En compagnie de Max Linder de Maud Linder : le narrateur
Théâtre
Adaptation
1948 : Voyage à Washington de Garson Kanin, mise en scène Henri Bernstein, Théâtre des Ambassadeurs
Metteur en scène
1959 : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset, TNP Théâtre de Chaillot
Œuvres écrites
Romans
Adams, Paris, Grasset, 1926.
La Princesse de Chine, suivi de De fil en aiguille, Paris, Grasset, 1951.
Nouvelles
Jeux du hasard, Paris, Gallimard, 1976.
Théâtre
L’Étrange Ouvrage des cieux, Paris, Gallimard, coll. "Le Manteau d'Arlequin", 1972.
Critiques
Réflexion faite, Paris, Gallimard, 1951.
Cinéma d’hier, cinéma d’aujourd’hui, Paris, Gallimard, 1970, coll. "Idées".
Scénarios
Comédies et commentaires (Le silence est d'or, La Beauté du diable, Les Belles de nuit, Les Grandes Manœuvres, Porte des lilas), Paris, Gallimard, 1959.
Tout l'or du monde, Paris, Gallimard, 1961.
Autres
Une supposition, chanson folklorique, recueillie par René Clair, satrape & mise en notation moderne par Georges van Parys, Collège de Pataphysique, 2 clinamen LXXXV [1958].
Gabriel Dauchot, Éditions Galerie 55, Cannes, 1959.
Discours de réception de M. René Clair à l'académie française et réponse de M. Jacques de Lacretelle, Paris, Gallimard, 1962.
Décorations et titres honorifiques
Plaque du square René-Clair à Lyon.
Docteur honoris causa de l'Université de Cambridge (1956)
Satrape du Collège de Pataphysique (1957) et décoré de l’ordre de la Grande Gidouille.
Docteur honoris causa du Royal College of Art de Londres (1967)
Grand officier de la Légion d'honneur Grand officier de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres
Grand-croix de l'ordre national du Mérite Grand-croix de l'ordre national du Mérite
Récipiendaire d'une Victoire du cinéma en 1956.
Membre de l'Académie Alphonse-Allais.
Depuis 1994 le prix René-Clair distingue un cinéaste pour l’ensemble de son œuvre.
La place René-Clair, à Épinay-sur-Seine, lui rend hommage.
Source : Wikipédia
● Bienvenue dans ma boutique "Autographes d'Antan" ●
Vous recherchez un thème précis : contactez-moi ou recevez mes nouveautés en m'ajoutant à votre liste de vendeurs favoris
Consultez mes autres ventes & mutualisez les frais d'envoi !